Le saviez-vous ? Un employeur peut réclamer le remboursement de frais indûment perçus, même sans faute lourde

L’absence de faute lourde imputable au salarié ne fait pas obstacle ‡ la demande en répétition de l’indu formée par l’employeur.

En l’espèce, un salarié avait été licencié pour faute grave pour avoir faussement déclaré des frais d’hôtels et de repas du soir dans le cadre de ses déplacements, alors qu’il rentrait à son domicile.

L’employeur avait alors réclamé le paiement de ces frais payés à tort en justice.

La Cour de cassation a fait droit à sa demande.

Cass. soc., 15 janv. 2025, no 23-19.595 F-D

Les titres restaurant peuvent être utilisés pour acheter tout produit alimentaire jusqu’au 31 décembre 2026

Le régime dérogatoire permettant l’utilisation de titres restaurant pour l’achat de produits non directement consommables avait pris fin le 1er janvier 2025.

Ce régime est rétabli à compter du 23 janvier 2025 à la suite de la publication au Journal officiel de la loi visant à prolonger la dérogation d’usage des titres restaurant pour tout produit alimentaire.

Ainsi les titres restaurant peuvent être utilisés jusqu’au 31 décembre 2026 pour l’achat de tout produit alimentaire, qu’il soit ou non directement consommable.

Les produits pouvant être achetés uniquement pendant cette période dérogatoire sont entre autres :

• les viandes crues et les poissons frais non transformés ;

• les pâtes, le riz, les féculents et les autres produits de base vendus au rayon  » épicerie « 

• les viennoiseries et autres desserts sucrés qui ne sont pas à base de produits laitiers.

Il est par ailleurs possible de continuer à utiliser des titres restaurant pour se procurer notamment :

• des fruits et légumes, lait, des eaux plates et gazeuses, ainsi que des jus de fruits et des boissons non alcoolisées ;

• des tartes salées, des quiches et des pizzas ;

• de la charcuterie et des conserves.

Loi n° 2025-56 du 21 janvier 2025

Le salarié aidant un ami ne manque pas à son obligation de loyauté

En l’espèce, un chef d’équipe dont le contrat de travail est suspendu à la suite d’un accident du travail est licencié pour faute grave pour avoir manqué à son obligation de loyauté.

Son employeur lui reproche d’avoir exercé une activité concurrente de la sienne durant son arrêt de travail, en travaillant sur un chantier chez un particulier.

Estimant, pour sa part, avoir toujours fait preuve de loyauté à l’égard de son employeur, le salarié saisit la juridiction prud’homale afin de contester le bien-fondé de son licenciement.

Selon lui, il s’était seulement rendu durant son arrêt de travail chez un ami pour lui donner gracieusement des conseils, sans prendre part aux travaux.

La Cour de cassation approuve la cour d’appel d’avoir jugé que le licenciement du salarié était nul en l’absence de faute grave.

Pour elle, elle ne pouvait que juger que le salarié n’avait commis aucun acte de déloyauté envers son employeur dès lors qu’elle avait constaté que :

• l’activité concurrente n’était pas établie, puisque le salarié était intervenu à titre amical et bénévole, l’employeur ne démontrant pas que le salarié aurait perçu une rémunération ;

• le détournement de marchandises appartenant ‡ l’entreprise n’était pas établi,

• la récupération, y compris dans l’enceinte de l’entreprise, de bidons abandonnés ne constituait pas une faute grave, pas plus que l’absence du salarié de son domicile, entre 9 heures et 11 heures.

Dès lors, en l’absence de faute grave, le licenciement prononcé pour ce motif est nul.

La liste des postes de reclassement doit indiquer les critères de départages entre les salariés

L’employeur doit indiquer, dans la liste des postes disponibles mise à disposition des salariés concernés, les critères de départage arrêtés afin de pouvoir identifier le salarié retenu, sur des bases objectives, en cas de candidatures multiples pour un même poste.

À défaut de cette mention, l’offre est imprécise en ce qu’elle ne donne pas les éléments d’information de nature à donner aux salariés les outils de réflexion déterminant leur décision, ce qui caractérise un manquement de l’employeur à son obligation de reclassement et prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.

Soc. 8 janv. 2025, FS-B, n° 22-24.724

Indemnisation chômage : ce qui change au 1er avril 2025

Modifications concernant le calcul du Salaire journalier de référence (SJR)

Le montant de l’allocation chômage mensuelle repose sur un critère : le Salaire Journalier de Référence (SJR). La récente réforme modifie la méthode de calcul de ce dernier.

Pour déterminer le SJR, France Travail prend en compte l’ensemble des rémunérations perçues durant la période de référence (les 24 derniers mois) et divise ce total par le nombre de jours calendaires (jours travaillés et non travaillés) entre le premier jour du premier contrat de travail et le dernier jour du dernier contrat au cours des deux dernières années.

Auparavant, le plafond des jours non travaillés pris en compte par l’Assurance chômage était fixé à 75 % du nombre de jours travaillés.

À partir du 1er avril 2025, ce plafond sera abaissé à 70 %. Cette modification vise à augmenter le montant de l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) pour ceux qui alternent contrats courts et périodes de chômage, tandis que son impact sera limité pour les autres.

❖ Versement de l’allocation de retour à l’emploi mensualisé sur une base de 30 jours

Avant le 1er avril 2025, le montant de l’allocation chômage variait légèrement d’un mois à l’autre, étant calculé en multipliant le SJR par le nombre de jours du mois (31, 30 ou 28). À partir du 1er avril 2025, l’ARE sera mensualisée sur une base fixe de 30 jours, quel que soit le mois, garantissant ainsi un montant constant de l’allocation.

– Cette mesure s’appliquera à l’ensemble des allocataires relevant du droit commun, y compris ceux en cours d’indemnisation au moment de l’entrée en vigueur de cette disposition.

❖ Un décalage de 2 ans pour profiter des dispositions réservées aux seniors

Dès le 1er avril 2025, pour accéder aux dispositifs spécifiques aux seniors, il sera nécessaire d’avoir au moins 55 ans, contre 53 ans auparavant.

❖ Attribution automatique de l’allocation de fin de droit

L’allocation de fin de droits, ou ASS (Allocation de solidarité spécifique), est versée aux chômeurs en fin de droit. Jusqu’à présent, il fallait faire une demande pour en bénéficier, mais à partir d’avril 2025, son attribution se fera automatiquement, sans démarche à effectuer.

TRANSMISSION ET CESSION D’ENTREPRISE : LES ÉTAPES CLÉS DU PROCESSUS

Après une chute de 11 % des transferts d’entreprises au premier semestre 2023, une reprise a été constatée au second semestre, avec une augmentation de 20 % du nombre de transactions (Étude « Régions & Transmission : 8ème édition – 2023 publication avril 2024 par In Extenso Finance / Epsilon Research).

Olivia Grégoire, ministre chargée des entreprises, estime que 400 000 entreprises devront être reprises dans les dix prochaines années, dont 25 % sont dirigées par des personnes de plus de 60 ans (Salon Go Entrepreneurs, avril 2024).

Le processus de transmission d’entreprise doit répondre à des enjeux multiples : il s’agit d’assurer la pérennité de l’activité, de respecter un cadre juridique et de faciliter une transition harmonieuse entre le cédant et le repreneur.

Dans cet article, nous reviendrons sur le cadre juridique d’un transfert d’entreprise et détaillerons les principales étapes du processus.

1. Cession et transmission d’entreprise : deux réalités juridiques à ne pas confondre

Il est courant d’utiliser les termes “cession” et “transmission” de manière interchangeable, mais en réalité, ils renvoient à des concepts juridiques distincts.
La cession d’entreprise implique un transfert à titre onéreux, c’est-à-dire moyennant un prix. En revanche, la transmission d’entreprise se réalise à titre gratuit, comme dans le cadre d’une donation ou d’une succession.

Ainsi, selon la nature du transfert, les conséquences fiscales diffèrent significativement.

La cession d’une entreprise peut s’effectuer de deux manières principales, selon que l’activité est exercée sous forme d’entreprise individuelle ou via une société (SARL, SAS, etc.) :
– Dans le cas d’une société, la cession peut porter sur les parts sociales, les actions ou directement sur le fonds de commerce.
–  Dans le cas d’une entreprise individuelle, elle prend la forme d’une cession de fonds de commerce, de fonds artisanal, libéral, ou autre, selon la nature de l’activité exercée.

La transmission d’une entreprise, quant à elle, se divise principalement en deux catégories :
1. Transmission par succession : après le décès du propriétaire, l’entreprise est transmise aux héritiers.
2. Transmission par donation ou donation-partage : dans ce cas, l’entrepreneur transfère son entreprise de son vivant, généralement à des membres de sa famille.

La transmission ou la cession d’entreprise désigne donc l’ensemble des processus par lesquels une entreprise change de propriétaire, que ce soit par vente, donation, succession, fusion/acquisition ou transformation de son fonds de commerce.

Selon l’étude nationale de la CCI, les motivations d’un transfert d’entreprise sont variés :
– 55 % des propriétaires souhaitent céder leur entreprise en raison de leur départ à la retraite,
– 14 % évoquent leur lassitude,
– 11 % veulent rajeunir leur entreprise,
– 17 % souhaitent se lancer dans d’autres projets.

En revanche, 44 % des cédants redoutent de ne pas trouver de repreneur (Le Mois de la Transmission-Reprise d’entreprise | CCI – Chambre de commerce et d’industrie).

2. Transmettre ou céder une entreprise : les 9 étapes du processus

La transmission ou la cession d’une entreprise nécessite des étapes préparatoires méthodiques, jusqu’à la signature finale qui scelle le transfert de l’entreprise.

● Etape 1 – Réaliser un bilan personnel
La préparation de la transmission ou de la cession d’une entreprise commence par un bilan personnel approfondi du propriétaire de l’entreprise. Cela permet de clarifier ses objectifs, de bien comprendre ses motivations (retraite, nouveaux projets, etc.) et d’identifier ses attentes vis-à-vis de la cession (prix, avenir de l’entreprise, etc). Ce bilan aide à définir la stratégie à adopter et à anticiper les enjeux à venir.

Le cédant élabore ensuite un calendrier de cession, qui sert à planifier les différentes étapes du processus : évaluation de l’entreprise, recherche de repreneurs, formalisation des documents et préparation juridique.

● Etape 2 – Réaliser un diagnostic complet

La préparation à la transmission d’une entreprise implique également un état des lieux détaillé, consistant à réaliser plusieurs diagnostics pour évaluer la situation.

Des diagnostics principaux doivent être réalisés tels que : l’évaluation de l’activité, des moyens de production, des ressources humaines, ainsi que des aspects financiers, juridiques et relatifs à la qualité, la sécurité et l’environnement. 

Pour cela, le cédant doit collecter toutes les informations pertinentes sur l’entreprise et identifier les points forts et les points faibles, afin de valider ou ajuster la décision de cession.

● Etape 3 – Choisir la forme de la transmission / cession

Le propriétaire de l’entreprise doit choisir la forme du transfert en tenant compte du montage juridique et des conséquences fiscales spécifiques.

Le cédant peut ainsi opter pour :

– une transmission à titre gratuit (donation, donation-partage, succession etc.),

– une cession à titre onéreux (la vente),

– une cession à titre temporaire (la location-gérance),

– une fusion ou acquisition,

– une cession en pleine propriété ou en démembrement.

Le propriétaire doit décider de la personne ou de l’entité à qui il souhaite transférer son entreprise, que ce soit un membre de sa famille, un salarié ou un repreneur extérieur.

De même, il doit déterminer si c’est le fonds de commerce, la totalité des titres de société ou seulement une partie des parts sociales ou actions qui sera cédé.

Les conséquences juridiques, fiscales et financières diffèrent selon les options choisies, qu’il s’agisse du repreneur ou du cédant.

● Etape 4 – Préparer un business plan (prévisionnel)

La préparation d’un business plan détaillé est une étape centrale pour réussir les négociations.

L’objectif est de convaincre le repreneur que l’entreprise est solide, en pleine croissance et prête à continuer son développement après la cession.

Ce plan doit expliquer les projections de l’entreprise, justifier les choix stratégiques et évaluer les effets possibles de l’absence du propriétaire.

Cette étape permet de justifier le prix de vente.

● Etape 5 – Evaluer l’entreprise

L’évaluation de l’entreprise permet d’établir une fourchette de valeurs. Cette estimation peut porter sur différents éléments : des actifs spécifiques (la clientèle, la marque, ou des équipements), un fonds de commerce, ou encore des parts sociales ou des actions selon le type de structure de l’entreprise (SARL, SAS, etc.).

Le cédant doit bien définir ce qui est vendu pour réaliser une évaluation correcte.

Il existe trois grandes catégories de méthodes pour évaluer une entreprise :

1. Les méthodes patrimoniales qui évaluent les biens de l’entreprise (immobilier, machines, etc.).

2. Les méthodes comparatives qui comparent l’entreprise à d’autres similaires sur le marché.

3. Les méthodes de rentabilité qui se basent sur la capacité de l’entreprise à générer des profits dans le futur.

● Etape 6 – Rédiger le document de présentation de l’entreprise

Il s’agit d’un document de présentation de l’entreprise destiné aux repreneurs potentiels.

Ce document regroupe les informations issues des étapes précédentes : analyse de l’entreprise, choix du mode de cession, prévisions financières et estimation de sa valeur. Il structure les informations centrales, posant ainsi les bases des négociations.

En règle générale, il inclut des éléments tels que la présentation de l’entreprise, son activité, ses dirigeants, sa clientèle, ses capacités de production, son organisation et ses principaux indicateurs financiers.

Étant donné la nature sensible des informations contenues dans ce document, il est important de faire signer un accord de confidentialité au repreneur avant de lui fournir l’accès.

● Étape 7 – Identifier le repreneur idéal

Cette étape consiste à identifier activement des candidats capables de reprendre l’entreprise avec succès et qui partagent sa vision.

Plusieurs moyens permettent de trouver des repreneurs potentiels dont notamment :

➔ les réseaux professionnels,

➔ les courtiers spécialisés,

➔ les cabinets de fusion-acquisition ou de conseil en transmission.

➔ les bases de données de repreneurs,

➔ les bourses d’entreprises à reprendre,

➔ des plateformes en ligne dédiées à la vente d’entreprises,

➔ le bouche-à-oreille.

Il est aussi possible de se tourner vers des repreneurs internes, comme des managers ou des employés, qui connaissent déjà bien le fonctionnement de l’entreprise et peuvent ainsi assurer une reprise plus fluide.

● Etape 8 – Rédiger le protocole d’accord

Le protocole d’accord constitue l’étape après les négociations. Il s’agit d’un document essentiel qui doit formaliser tous les termes principaux de l’entente entre le cédant et le repreneur Il définit les conditions du contrat de cession définitif en détaillant les engagements respectifs des parties, les modalités de paiement et de transfert de propriété ainsi que les garanties délivrées par le cédant.

● Etape 9 –  Finaliser la cession en signant l’acte

Qu’il s’agisse d’un fonds de commerce ou de titres (actions ou parts sociales), il est vivement conseillé aux deux parties, cédant et repreneur, de se faire accompagner par des experts juridiques, tels qu’un avocat ou un notaire.

Lors de la finalisation, plusieurs documents doivent être signés en plusieurs exemplaires, adaptés au nombre de signataires.

En toute hypothèse, le transfert d’entreprise entraîne des conséquences fiscales qui dépendent de plusieurs facteurs, tels que le type d’opération (cession de titres ou de fonds de commerce), la durée de détention des actifs et la situation personnelle du propriétaire.

En général, la plus-value réalisée est soumise à l’impôt, mais des exonérations peuvent s’appliquer, notamment pour les propriétaires partant à la retraite. Des droits d’enregistrement et des prélèvements sociaux sont également dus c’est pourquoi il est primordial de consulter en amont pour optimiser la fiscalité en fonction des spécificités de chaque cession.

Source : https://www.jurisdefi.com/newsletter-janvier-2025/

Le saviez-vous ? Mise à pied disciplinaire : une décision indépendante de l’accord du salarié protégé

La mise à pied disciplinaire n’est pas subordonnée à l’accord du salarié protégé.

Et ce, puisqu’il ne s’agit ni d’une modification de son contrat de travail ni un changement de ses conditions de travail.

Cass. soc., 11 déc. 2024, n° 23-13.332

Menaces de grève : la protection contre le licenciement s’applique aussi !

L’annonce de l’intention de faire grève d’un salarié lors d’une revendication collective doit être assimilée à l’exercice du droit de grève, peu important le déclenchement du mouvement.

Or, le droit de grève est un droit fondamental à valeur constitutionnelle reconnu à tout salarié. Lorsqu’un mouvement collectif se déclenche, l’employeur ne peut licencier un salarié gréviste qu’en cas de faute lourde.

À défaut, le licenciement prononcé encourt la nullité.

Dès lors, le licenciement prononcé à l’encontre d’un salarié ayant menacé de faire grève encourt la nullité au titre de la protection légale accordée aux salariés grévistes.

Cass. soc., 14 nov. 2024, n° 23-17.787

Reçu pour solde de tout compte : effets de l’absence de signature

A l’occasion de toute rupture du contrat de travail l’employeur est tenu d’établir, en double exemplaire, un document dit « reçu pour solde de tout compte » récapitulant les sommes versées au salarié à ce titre.

Le salarié a la possibilité de le dénoncer par lettre recommandée dans les 6 mois qui suivent sa signature, délai au-delà duquel il devient libératoire pour l’employeur pour les sommes qui y sont mentionnées.

Mais le salarié n’est pas tenu de signer le reçu pour solde de tout compte, et l’employeur ne peut pas conditionner le paiement des sommes mentionnées dans ce document à la signature du salarié.

La Cour de Cassation précise que le solde de tout compte non signé par un salarié ne peut pas constituer une preuve de paiement des sommes qui y sont mentionnées.

En revanche, l’absence de signature n’a aucun effet sur le point de départ et le décompte du délai de prescription de l’action en paiement.

Cass. soc., 14 nov. 2024, n°21-22.540

Apprentissage : une aide à l’embauche prolongée, mais moindre

L’aide exceptionnelle à l’embauche d’alternants mise en place en 2020 et qui ne concernait plus que les apprentis depuis le 1er mai 2024 arrivait à échéance le 31 décembre 2024, le décret 2023-1354 du 29 décembre 2023 qui avait prolongé cette aide n’ayant pas été renouvelé.

Cependant, un communiqué de presse du ministère du travail en date du 30 décembre 2024 précise que l’aide exceptionnelle est finalement reconduite en 2025 par décret.

En revanche, le montant de l’aide perçue par les entreprises pour la 1re année d’exécution du contrat d’apprentissage sera moindre, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Le montant de l’aide ne sera plus de 6 000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés, mais de 5 000 €.

Cette aide sera versée sans conditions dans les entreprises de moins de 250 salariés et elle concernera l’embauche d’apprentis préparant un diplôme jusqu’au niveau 7 (bac + 5).

Le ministère du travail indique que le montant de l’aide accordé aux entreprises de moins de 250 salariés serait identique quel que soit le diplôme préparé.

Pour les contrats d’apprentissage préparant un diplôme au plus équivalant au baccalauréat (niveau 4), le montant de l’aide unique est actuellement de 6 000 € pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage.

Dans l’attente de la publication du futur décret, cette aide unique d’un montant de 6 000 € maximum s’applique pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2025.

Le montant de l’aide unique à l’embauche d’apprenti prévu par les articles D 6243-1 et suivants du Code du travail serait ainsi également abaissé à 5 000 €.

Pour les entreprises de 250 salariés et plus, la diminution du montant de l’aide est encore plus importante.

En effet, les entreprises de 250 salariés et plus ne percevront plus 6 000 € pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage, mais 2 000 €.

De plus, comme aujourd’hui, cette aide sera versée uniquement aux entreprises qui s’engagent à respecter un quota d’alternants dans leur effectif.

Elle concernera l’embauche d’apprentis préparant un diplôme au plus de niveau 7 (bac + 5).

Décret à suivre…