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Fraudes aux faux conseillers et au président : quels recours pour les victimes ?

La recrudescence des fraudes au virement bancaire, chiffrée à 312 millions d’euros en France selon le rapport 2023 de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, met en lumière la vulnérabilité croissante des particuliers et des entreprises face à des escroqueries particulièrement élaborées.

Dans Option FinanceLoris Palumbo, avocat associé, co-signe avec Alexia Zigic, juriste chez ACD Avocats, une tribune dédiée à l’analyse des mécanismes de réparation pour les victimes de fraudes dites « au président » ou « aux faux conseillers financiers ».

Au sommaire de cette analyse :

Des limites de la réponse pénale, souvent inopérante face à l’insolvabilité des fraudeurs ou à la difficulté de remonter les chaînes de transferts.

Des recours civils essentiels, notamment via :

  • la responsabilité de la banque émettrice, en cas de manquement à son obligation de vigilance sur les anomalies apparentes ;
  • la responsabilité de la banque bénéficiaire, tenue de surveiller l’usage du compte et de déceler toute opération suspecte.

Une jurisprudence encore instable, illustrée par des arrêts récents de la chambre commerciale de la Cour de cassation, aux solutions parfois divergentes.

Un cadre réglementaire en évolution, avec l’entrée en vigueur du règlement (UE) 2024/886, imposant dès octobre 2025 un outil de vérification de la concordance nom/IBAN dans la zone SEPA.

« Au-delà des mécanismes indemnitaires, une prévention accrue et une harmonisation des dispositifs de sécurité demeurent des enjeux majeurs pour l’ensemble de l’écosystème financier. »

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